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Galerie des oeuvres de François KERNOA.

 

 

 

Ce peintre amiénois, travaille la peinture à l'huile comme d'autres utilise la gouache ou l'aquarelle. Ces couleurs sont très diluées et rendent le fond du support. Ses oeuvres sont réalisées sur des cartons entoilées et ont des formats similaires. 

Ces toiles peuvent être vendues, elles seront expédiées non encadrées accompagnées d'un certificat de vente avec la photo de l'œuvre .

Il peut, d'après une vue ou un document que vous lui procurez, vous exécuter une oeuvre originale.

 

fkernoa_cp.jpg (33403 octets)Vu dans la presse 

Manifeste ou de la peinture -

 

Du "méthodique", de la méthode pratique, à la fois intellectuelle et empiriste, lié à une pratique renouvelée régulièrement dans laquelle on progresse sans fin.

Parler de ce "méthodique " plutôt que de "structure" intérieure qui bloque et fixe définitivement, tue la  nouveauté, ou de "construction" abstraite, purement intellectuelle, plus ou moins élaborée, parler de hasard, d'improvisations, de rencontres, de travail, d'une somme de petites découvertes progressives dans son travail.

Dans mon cas, pour la peinture sans doute, y a t il aussi intellectualité, mais donc apprivoisée, sensible, une intellectualité unie au sentiment et au geste, activité dans laquelle on est plus qu'un, absorbé, absent au monde, concentré. Cet humble méthodique s'avère très éloigné des grandes théories sue l'art. C'est un constat, une méthode, une évolution qui se suffit à elle même et qui n'a pas besoin de justification théorique. Elle reste ouverte et libre, et c'est cette liberté qui fait tout son attrait. Le fait de voir de toile en toile, les découvertes, la progression,  sont des traits qui se suffisent en eux mêmes, en soi et pour soi.

A la fois "accouchement" d'un moment précis et d'un certain contraste (en fait , de moments multiples, on ne fait pas une toile en cinq minutes, mais en de nombreuses heures laborieuses, à la fois fastidieuses et attrayantes); mise au point indirecte sur sa vie et sur soi, en même temps qu'habitude sans  prétentions ( notamment celles  de  ces artistes qui se voient "prophètes - révolutionnaires" et prétendent vouloir changer le monde au travers de leurs toiles, le monde et nous, notre façon de voir les choses).

La peinture est avant tout extériorisation, expression intime du monde et de soi, du monde à travers soi. La peinture est l'œil de l'esprit, l'œil de l'âme, une projection en surfaces et couleurs, du monde et de soi, tels que nous les voyons , ou plutôt tels que nous aimerions les voire. Modification, capture ou harmonie, développées sur une surface où s'interprètent nos questionnements , nos doutes, nos espoirs et aspirations, mais indirectement, en leur donnant une forme, une représentation, sans prendre le détour des mots, des concepts, mais plutôt des couleurs, de leurs mariages ou de leurs antagonismes ,de leurs harmonies ou de leurs contrastes.

Ainsi, la peinture est secondaire dans le sens où elle est déplacement. Sa secondarité ne signifie pas "inutile ou vaine"  mais plutôt intellectuelle, mais sans mots, intellect muet et visuel , pourrait on dire.

Pour la peinture tout est dans le regard, ce regard subjectif qu'il porte sur tout autour de lui et sur lui même qui s'objectivise en s'étalant sur la toile, se concrétise en se réalisant, et obéissant en cela à une certaine "méthodique".

Ce regard unique que chacun porte en soi, le peintre le réalise ou tente sans cesse de s'en approcher. Ce regard est spirituel et visuel, et est le témoin de notre essence profonde, de notre substance personnelle, de ce qui fait que ce que nous sommes est unique et exclusif, mais que ces visions peuvent être reconnues par d'autres, d'où l'intérêt d'exposer, de se confronter au regard d'autrui. Le regard de l'autre observant ses toiles est le miroir du peintre dans lequel il voit et se voit, nu et seul, lui même en un mot.

La peinture est dévoilement, non pas de LA vérité, mais d'une vérité,(de vérités, de vision fugaces, apparemment anodines), mais dans lesquelles le peintre s'est projeté tout entier, corps et âme.

Là, dans cette toile même, qui ne suscite pourtant souvent que le regard indifférent de la plupart des autres qui ne voient là que futilité et temps perdu.

Pourtant , têtu, le peintre reprend son pinceau et peint envers et contre tout. Parfois plus tard, le tableau que tout le monde ignorait, dans des années , des siècles peut être, certains le vénéreront et le posséderont en poster dans leur local ou leur chambre.

A moins qu'anonyme et oublié, le tableau disparaisse aux yeux de tous, dans le Gouffre sans fond de la nuit des toiles .

François KERNOA

 

 

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