J'espère que cette page pourra vous donner quelques notions des Langues parlées en Afrique de l'Ouest.

J'espère que cette mise en forme sera assez claire:

Les prononciation sont parfois différentes suivant les règions ou Ethnies.  Pour celà j'ai adopté une différenciation par des couleurs qui correspondent à une spécificité locale .

Bambara en général> le mot à traduire = Mot traduit et remarques éventuelles.

Kassonké > Le mot à traduire = Mot traduit et remarques éventuelles

Quelques Prononciations Typiques:

Comme cette information est destinée à des visiteurs qui connaissent le français, on a cherché à rendre la phonétiques du Bambara par les lettres et les groupes de lettres du français. On prononcera donc comme en français, en tenant compte des remarques suivantes.

1 - L'usage seul peut apprendre la prononciation exacte des voyelles "a" et "o". Le caractère "g" indique un "a" long, qui est généralement le résultat d'une contraction :

Le caractère "ô" = aw en anglais :

2 - "E" devant "m" ou "n" dans une même syllabe se prononce comme en dans "tien, sien" :

3 - "H" est toujours légèrement aspiré.

4 - "I" devant "m" ou "n" se prononce isolément comme dans "image, inoculer":

Dans le démonstratif "nin" et le relatif "min", on appuiera peu sur le "n" finale et on ne prononcera pas "ninn, minn".

Dans "bin", herbe, et "fin", noir, "in" se prononce à peu près comme ing en anglais ou, en français, "vigne", moins l'e muet.

5 - "Dy", "ty", forment, avec la voyelle ou la diphtongue suivante. une seule syllabe :

"Di", "ti", suivis d'une voyelle, forment à eux seuls une syllabe très brève :

Jamais "t" ne se prononce "s" comme dans nation.

6 - "Gn", à prononcer comme dans ignorer.

7- "kh" est une gutturale aspirée, qui n'existe pas en Bambara, mais est très fréquente en khassonké.

Elle se prononce comme le kha, sixième lettre de l'alphabet arabe, par exemple. dans khouan, confrères

8- "sh" indique une "s" chuintée; le chuintement est fréquent  en bambara.

9- "W"," y" suivies d'une voyelle, forment avec elle une seule syllabe :

"fãmaya" se prononce "fã-ma-ya" (jamais "y" ne change la prononciation de la voyelle précédente comme dans payer, voyez).

10- "Y" terminant un mot, forme avec la voyelle précédente, une diphtongue dont le son est à peu près celui de "ail", "boy".

11- "Ng" et"nw" se prononcent à peu près de la même manière que l'usage apprendra :

Mais dans les mots composés, "g" garde sa prononciation propre :

12- Toute voyelle nasalisée finale - "au, en, on" - garde sa prononciation du singulier, devant les suffixes "ou" (marque du pluriel) et "in" (signe du démonstratif) :

13- Principales permutations des voyelles. - "A" s'adoucit en "è" et même "é" :

gné, gnè = oeuil

é devient "i":

é, i = tu,te, toi

dégué, dégui = enseigner

"ou" s'atténue en "i":

sanou = or

aou  = vous

bougou = croître , gonfler.

On a très souvent "o" en bambara, quand il y a "ou" en malinké :

dogo =   cacher 

sogo = viande, antilope 

les articles

1- il n'y a pas d'article défini en bambara ni dans les dialectes mandingues :

so =   la maison

mâ , mogo = l'homme

2- Parfois le pronom (ou l'adjectif) démonstratif en tient lieu :

nin min ,ni asi mé min = l'homme qui (celui qui, cet homme qui),

3 - L'article indéfini "un, une, des", et l'article partitif "du, de la, des", ne se traduisent pas ou se rendent par "do, (pl= doou), doï , dolou ", un certain, un peu de, quelques :

dôn do =   un jour;

tyè doou =   des hommes, quelques hommes;

bourou doun =   manger du pain;

dlo do mi =  boire de la bière, Un peu de, bière,

Les noms

4 - 1° Nombre.

Le pluriel des noms se marque par le suffixe "ou" ou "ï" , prononcé légèrement, presque comme une syllabe muette :

tyèou = les hommes.

Les suffixes" lou" , "olou" sont accentués. ,

5. - Nota. -

1) En bambara :

a) les mots terminés par "ou" au singulier allongent simplement cette finale au pluriel :

ouloû =   les chiens.

b) Plusieurs mots terminés par "i" au singulier perdent cet "i" ou le gardent indifféremment au pluriel :

déniou ou dénou = fillettes;

tériou ou tèrou  = amis;

kamaléniou ou kamalénou =   adolescents.

2) Dans tous les dialectes :

a) en règles générales, quand le nom est suivi d'un ou de plusieurs adjectifs (qualificatifs, démonstratifs, indéfinis...) , le dernier seul prend la marque, du pluriel :

mi sèbèou = les gens sages;

sogo ba doou = quelques grandes antilopes;

kountigui ninou =   ces chefs.

Cependant, on peut dire :

démissen-ou ntyèniniou = les petits enfants;

ko baou kèléoun = les miracles accomplis,

b) En règle-générale, le nom et l'adjectif ne prennent pas la marque du pluriel, quand ils sont suivis d'un collectif, d'un adjectif numéral cardinal, d'un adjectif de quantité, en un mot quand le contexte, indique clairement le pluriel :

mâ ba bê =   tous les grands hommes;

mousso fla =   deux femmes;

dono tyaman = beaucoup de Coqs.

Cependant, la règle n'est pas absolue; en particulier, on met souvent la marque du pluriel au nom ou à l'adjectif suivis de "bê"( tous, toutes), ou de "minou", (qui) :

walé gnouman-ou bê =   toutes les bonnes oeuvres;

n'yé koou minoun bêfo é yé, =   toutes les choses que je vous ai dites.

6- Le Genre. -

En mandé, la distinction des genres n'existe que pour les noms des êtres animés, et seulement quand on veut indiquer expressément le sexe; on ajoute alors au nom les mots:kè, mâle,mousso, femelle :

dén-kè = garçon,

dé-mousso = fille;

sõ-kè =   étalon,

sõ-mousso =   jument.

Cependant, on emploie des mots spéciaux pour indiquer le sexe, surtout le sexe masculin, de quelques êtres animés

tyè = homme;

mousso =   femme;

dono = coq;

syè, shiè = poule;

toura =   taureau;

bã-dyigui, bã-koro =   bouc;

saga-dyigui = bélier;

dyè-sana =   phacochère mâle, verrat;

dadyè-sana =   koba mâle;

7 - En bambara, le diminutif s'exprime principalement en ajoutant le suffixe "ni" au nom ou à l'adjectif :

tyèni =   garçonnet, jeune garçon ;

moussoni =   jeune femme;

déni =   fillette.

On emploie aussi des adjectifs comme   missèn = petit,

des noms comme   dé, din et le suffixe :

dyirini, dyiri missèn =   arbrisseau, jeune arbre;

balé =   petit fleuve, rivière;

dyourou-dé, dyourou kissè =   ficelle;

tyèbalé = jeune homme circoncis (tyè-ba, homme mûr).

4. Pronoms personnels.

8- Les pronoms personnels, qui traduisent nos pronoms personnels et remplacent nos adjectifs possessifs , sont toujours invariables, quelle que soit leur fonction.

Né =   je, me, moi; mon, ma, mes.

E, i  =   tu, te, toi; ton, ta, tes.

A  = il, elle, le, la, lui; son, sa, ses.

ndélou =   nous, notre, nos.

Aou, â =  vous, votre, vos.

alou  =   vous, votre, vos.

Ou , aï , alou (m) = ils, elles, les, eux, leur, leurs.

i  =   ils, elles, les, eux; leur, leurs.

9. - Nota.

1° Le bambara et les autres dialectes n'ont pas d'adjectif possessif; ils emploient le pronom personnel comme complément.

I ba =   ta mère (la mère de toi) ;

i ka bã =  ta chèvre (la chèvre de toi).

  An-ou, andélou , sont des pluriels explétifs que l'on emploie pour insister.

3° L'"é" de "né" s'élide souvent, quand le mot suivant commence par une consonne autre que "h" ;

si cette consonne est une des labiales "b, m, p," par accommodation,"n" se change généralement en" m".

N'sé (pour né né) =   mon pied, ma jambe;

m'bolo (pour né bolo) =   ma main, mon bras;

n'y'a mè (pour né yé a mè) =  j'ai compris, je comprends.

Mais l'"é" de" né" ne s'élide généralement pas devant une voyelle ou un "h".

Né oulila (et non pas n'oulila) =   je me suis levé;

né ouroula =  j'ai glissé;

né Adama =   moi Adama;

né hakili = mon esprit.

4° Pour insister sur le pronom, on ajoute parfois des suffixes.

N'lé =   je, moi;

ilé , ité  =    tu, toi;

alé , até =   il, lui;

itélou  =   vous.

5° Contrairement à la politesse française, on tutoie tout le monde, même Dieu, et l'on met généralement la première personne avant les deux autres, la deuxième avant la troisième :

né ni é , né ni a, né ni aou, né ni ou;

an ni aou, an ni ou;

é ni a, é ni ou; â ni ou.

C'est l'usage courant, mais on n'y a pas toujours songé dans les traductions, ou l'on a parfois gardé l'ordre des mots français.

Né ni é ma ben denier kélen kan wa ? =   (moi et toi...) toi et moi ne sommes-   nous pas convenus d'un denier?

Né ni n'fa  = (moi et mon père), mon père et moi.

Bi ma né n'aou bla gnogon fè  =   (aujourd'hui n'a pas mis moi et vous ensemble), ce n'est pas d'aujourd'hui que nous sommes ensemble, vous et moi.

Wâssa an ni a ka sa gnogon fè  =   (pour que nous et lui, mourions ensemble), pour que nous mourions ensemble lui et nous; pour que nous mourions avec lui.

5. C'est, ce sont.

Les expressions "c'est", "ce sont", se rendent :

à l'affirmatif, par   do ,lé ,   lé mou ;

au négatif, par   tè , Né do , c'est moi;   ou do , ce sont eux;

saga do =     c'est un mouton ;

mâ tè =   ce n'est pas un homme  ;

an-ou tè =   ce n'est pas nous .

Nota. -   Do, lé , signifient aussi   est, son t:

a sèguèto do =   il est ennuyeux.

1. Pronoms possessifs

Les pronoms possessifs se rendent par "ta", propriété, bien, avoir, (pl. taon, talon ), précédé du pronom personnel.

Né ta, n'ta  =   le mien, la mienne ;

né taou, n'taou =  les miens, les miennes .

I ta, é ta =  le tien, la tienne ;

i taou, é taou  =  les tiens, les tiennes .

A ta  =   le sien, la sienne 

a taou  =   les siens, les siennes.

An ta, an-ou ta  =   le nôtre, la nôtre;

an taou, an-ou taou  =  les nôtres

Aou ta, â ta  =  le vôtre, la vôtre ;

aou taou, â taou  =  les vôtres.

Ou ta =  le leur, la leur;

ou taou  =  les leurs.

Né fa do wala é ta  =  c'est mon père ou le tien.

An benkè tè, ou ta do =  ce n'est pas notre oncle maternel, c'est le leur.

A douaniou do ani â taou  =  ce sont ses cadets et les vôtres,

2 -Adjectifs démonstratifs.

Ce, cet, cette se rendent par "nia" et "o".

Nin se place le plus souvent devant le nom, et alors il désigne les objets rapprochés, pomme ce .., ci, cet ... ci, cette ... ci.

On le met parfois après le nom pour insister; dans ce cas, il désigne souvent des objets éloignés ou dont on vient de parler.

"O" désigne des objets éloignés, comme ce ... là, cèt...là, cette ... là, et précède toujours le nom.

Nin tyè   =  Cet homme-ci .

O kono   =  cet oiseau là. 

Fãma nin   =  ce roi-ci, ce roi là, ce fameux roi.

Au singulier, le nom précédé de "nin" ou de "o" prend souvent le suffixe "in" :

nin saïn  =  ce serpent ci.;

o faliïn  =  cet âne là:

Si le nom est suivi d'un adjectif quelconque, c'est généralement l'adjectif qui prend le suffixe in.

nin so baïn  =  cette grande maison. -

O tyè doïn  =  cet autre homme, l'autre homme 

"Kélé", "kélen", un, seul, même, prend rarement le suffixe "in" :

fo dounan-in kélé =  sauf ce seul étranger, excepté cet étranger.

Au pluriel.

-1° Placé devant le nom, l'adjectif démonstratif est toujours invariable; le nom prend le suffixe ordinaire du pluriel , ou parfois, dans le bambara de Ségou, le suffixe "nou", "noua" .

O dôn-ou  =  ces jours-là.

- Nin koou bê  =  tous ces faits.

- Nin soou, nin sonou  =  ces maisons-ci.

- O soniou, o sonou, o soninou =   ces petites maisons-là.

- Nin tyininiou  =   ces tout-petits.

2° Placé après le nom, nia prend la marque du pluriel.

- Fara ninou  =  ces pierres.

- Kountigni minou   =  ces chefs-là.

- Nota. - En bambara, on retranche souvent l'adjectif démonstratif et l'on se borne à mettre le suffixe "in".

- Sogomaïn na   =  ce matin.

- Ouléïn na  =  ce soir.

- Tonmania kéléïn na  =  en un instant (dans ce seul instant).

- Doïn   =  cet autre, l'autre.

- Fen koloïn   =  ce propre à rien (cet être nul).

- Nalomïn  =   cet imbécile, l'imbécile !

- koungolo bain  =  cette grosse tête (injure).

- Da flaïn na   =  ces jours-ci (dans ces deux jours).

3- Interrogation directe.

- L'interrogation se marque de diverses manières, comme en français.

1° Par la seule inflexion de la voix :

i ka kéné ?  =  tu es bien portant ? tu vas bien ?

2° Par wa, kori, yala.

1) "Wa", "bã" , signifie est-ce ? est-ce que ? et se met à la fin de la proposition ou du moins après le verbe. Pour la réponse, oui se dit "owo" , "oô" , "owè", "iyo"; non se dit "ai", "on-on", "ôo", en élevant la voix sur la dernière syllabe de "ai" et sur la première de "on-on" et de "ôo"

- Bã do wa ? =  est-ce une chèvre ?

- AI, bã tè, saga do  =  non, ce n'est pas une chèvre, c'est un mouton.

2) "kori" et "yala" se mettent en tête de la proposition. "kori" signifie est-ce que ? et s'emploie dans les salutations .

3) "Yala" signifie est-ce que par hasard ? II peut être employé avec "wa", ce qui, forme un pléonasme.

Souvent on le traduit bien en français par le conditionnel avec donc.

Yala é ka bôn au fa Jacob yé ? =    est-ce que par hasard tu es plus grand que notre père Jacob ?  ou bien    serais-tu donc plus grand que notre père Jacob ?

Yala â yèrè fana sago hé ka kè a ka kalandéou yé wa ? =   est-ce que par hasard vous aussi voulez devenir ses disciples ?  ou bien       voudriez-vous donc, vous aussi, devenir ses disciples?

Nota.

- Do, don, doun (m), qui termine parfois une phrase interrogative, n'est pas une particule interrogative, mais une conjonction de renforcement, qui se rend le plus souvent par "et" en français.

- E do ?  =  et toi ?

- I fa do ? = et ton père (comment va-t-il) ?

- So mâou do ? =  et les gens de la maison (comment vont-ils) ?

I fa té bamba doumou bã? =  ton père ne mange-t-il il pas du crocodile ?

- A y'a doumou.  =  Si (il en mange).

- I bã doun ?  =  Et ta mère ?

- A y'a doumon   =  elle en mange.

Par un adjectif interrogatif. "Dyoumè", "dyouman", "dyon", "dyéni", "di" : quel, quelle ?

au pluriel, "dyoumè" fait "dyoumèou";

"dyon", "dyéni", "di", sont invariables.

- So dyoumè do? =  quelle maison est-ce ?

- Mâ dyoumèoun do ? =  quels hommes est-ce ?

- Tyoko di ? =  de quelle manière ?

Par un pronom interrogatif.

-  "Dyon", "dyon"i, "dyéni"  = qui ?

- Moun, moue si, mèlè, mlè, mlè si, mounè, mounè si =  quoi, quelle chose (quelle sorte de chose)?

- Ces pronoms n'ont pas de pluriel; pour indiquer la pluralité, on répète le pronom :

dyon ni dyon (qui et qui)?

moun ni moun (quoi et quoi) ?

Dyon do?  =  qui est-ce?

- Moun do, moun si do? =  qu'est-ce?

- Dyon ni dyon bè yan ? =  quels sont ceux qui sont ici ?

- N'ka moun ni moun san ?  =  que faut-il que j'achète? quels objets dois-je acheter?

Par un adverbe d'interrogation ou une locution équivalant à nos adverbes interrogatifs

- yoli ?   =  combien ?

- Mi, mini ? =  où, d'où, par où ?

- Touma dyoumè, touma dyon ?  =  quand ?

- Di, tyoko di, gna dyon ?  =  comment ?

- Moun na, moun kosson, koon dyoumè na ?  =  pourquoi ?

I kono dyoli ?   =  combien d'oiseaux ?

- A bè di ? qu'en est-il ?  =  comment va-t-il ?

Pour donner plus de force à l'interrogation, on la fait parfois précéder de "a fo" : dis-le.

A fo, fali do wa ?  =  est-ce un âne?

Nota.

-1° Dans une phrase interrogative, la conjonction ou, ou bien, se rend par "wala", "walima", comme ailleurs ;

parfois, dans le bambara de Ségou, par "tari", "tèri".

Tyè do wa, avala (ou walima, tari) mousso do ? =   est-ce un homme ou une femme ?

Tyè do wa, avala (ou walima, tari) mousso ? =   est-ce un homme ou une femme ?

Tyè do, avala (ou walima, tari) mousso do ? =   est-ce un homme ou une femme ?

2° Dans les divers dialectes du mandé, on répond souvent sous forme d'interrogation négative. Cette façon de répondre n'est ordinairement irrespectueuse, comme elle le serait en français ; cependant, elle l'est parfois, par exemple quand on l'emploie pour se tirer d'embarras en faisant comprendre à un supérieur qu'il doit s'en contenter et s'abstenir, de demander des précisions.

I toumbè mini kounou ? - Né ma ta logo gnini wa ? =    où étais-tu hier ? - Est-ce que je ne suis pas allé chercher du bois ?

au lieu de dire :

né tara logo gnini   =    je suis allé chercher du bois.


1. C'était.

- C'était se rend :

à l'affirmatif, par "toua-do" ,"téré" , "taram-bè" ;

au négatif, par "toun-tè" , "téré té" , "taran té" .

Né toundo = c'était moi.

- I môkè toundo  =  c'était ton grand-père,

- Olou tountè =  ce n'était pas ceux-là.

- Ninoun toundo  =  c'étaient ceux-ci.

Nota.

1° Pour les temps autres que le présent et l'imparfait de l'indicatif, on emploie généralement kè... yé .

O kèra bonè ba yé  =  ce fut un grand malheur.

2° C'est, c'était peuvent aussi se rendre par"ka" ou par "yé...yé", ou simplement par"yé".

Digui dan dènèn yé  =  (la limite de la poussée, c'est le mur), la bousculade s'arrête au mur (proverbe).

2. Verbe "bè"," té", exprimant l'existence.

- Pour affirmer l'existence ou la non-existence, la présence où l'absence, on se sert, au présent de l'indicatif, de "bè", "tè".

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